Arme

Une arme est un outil ou un système autonome destiné dans sa conception ou dans son utilisation à neutraliser, à blesser ou tuer un être vivant, ou à causer une destruction matérielle.



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  • Quand on achete une arme a feu sur le territoire des indiens ou sur le marche... chercher mon arme a la maison, parce que si mon arme est dans mon auto, ... (source : blogue.blocquebecois)

Une arme est un outil ou un système autonome (un piège, une mine…) destiné dans sa conception ou dans son utilisation à neutraliser, à blesser ou tuer un être vivant, ou à causer une destruction matérielle.

On dénombre trois usages principaux des armes : – la chasse (par exemple pour se nourrir)  ; – l'agression (par exemple pour s'approprier l'espace ou les biens d'autrui)  ; – la défense (pour se protéger). Elles ont aussi des finalités dérivées, tels que sports, arts martiaux, cérémonies et fêtes, marques de statut social…

Dans les armes de guerre, on distingue deux grandes catégories : les armes non conventionnelles (à savoir les armes nucléaires, chimiques et biologiques) et les armes conventionnelles (toutes les autres armes).

Aujourd'hui, les principaux usagers des armes restent les États, qui tout en en contrôlant le développement, la production et l'accès, les destinent en premier lieu aux militaires ainsi qu'à la police. Le contrôle des armes est reconnu par certains comme essentiel dans une société développée, alors que d'autres affirment que les citoyens devraient toujours disposer d'une arme pour pouvoir lutter, si indispensable, contre un agresseur (concitoyen abusif ou envahisseur) ou un pouvoir corrompu.

Les militaires étendent la définition du terme arme à l'ensemble des systèmes engagés dans l'activité guerrière même s'ils ne provoquent pas de destructions immédiates. On peut ainsi citer le renseignement ou la logistique.

Le mot arme sert à désigner aussi les cinq composantes respectant les traditions de l'armée :

Histoire

Voir les articles détaillés :

L'apologue de l'épée et de la cuirasse stipule que toute arme suscite une parade, alors que toute protection sera dépassée par une arme nouvelle. C'est à dire, que la course aux armements est lancée de toute éternité et est totalement sans fin.

Cette course ne doit pas être comprise comme uniquement sur le plan de la technologie, mais également sur celui de la stratégie, de la tactique (ce que Sun Tzu avait compris quatre siècles avant notre ère), et même de l'organisation sociale (de par l'aptitude à mobiliser une fraction plus grande de militaires efficaces : 100 hoplites spartiates, entraînés, solidaires et bien armés, pouvaient bien surclasser 10 000 esclaves des Perses).

Depuis les préhumains débutant certainement avec un simple gourdin ou en lançant des cailloux, l'homo sapiens a franchi un seuil important et , peut-être, définitif en acquérant, au cours du dernier demi-siècle, la capacité de s'autodétruire complètement, une trentaine de fois s'il le faut.

Catégories d'usage

Utiliser ou posséder une arme peut correspondre à plusieurs fonctions. Certaines armes peuvent être utilisées pour plusieurs usages mais chacune est d'ordinaire surtout adaptée à un emploi spécifique.

Les armes d'abattage

Elles sont conçues pour tuer, grâce à un projectile ou non, un animal captif (fréquemment élevé).

Les armes de chasse

Elles sont conçues pour permettre la capture ou, plus fréquemment, à tuer un animal sauvage, le plus souvent avec l'intention de s'en nourrir ou de supprimer un animal destructeur pour les cultures ou l'élevage. Les armes de chasse sont fréquemment utilisées à distance : armes de jet ou armes à feu. La chasse se pratique aussi avec des pièges ou de façon rapprochée : épieu, coutelas.

Sagaie et propulseur

L'une des plus anciennes arme de jet connue est constituée d'une lance légère lancée à la main dont la propulsion est perfectionnée grâce à un lanceur qui allonge artificiellement la longueur du bras et par conséquent la force du lancer.

Killing stick

Jadis utilisé par les aborigènes d'Australie c'est une pièce de bois lourde et coudée lancée à la main dont le fonctionnement mécanique est le même que celui du célèbre boomerang, à ceci près que le killing stick ne revient pas seul au lanceur.

Arc à double courbure

Arc, arbalète

Ils sont toujours utilisés aujourd'hui par quelques chasseurs émérites. Certaines civilisations utilisent de petits arcs peu puissants dont les flèches sont enduites de poison. Les chasseurs à l'arc utilisent par contre des arcs à poulies donnant une puissance importante.

Sarbacane

Elles sont utilisées avec des fléchettes empoisonnées, fréquemment grâce à du curare. Leur dangerosité ne vient ainsi pas de la force de l'impact.

Lance

Utilisée surtout à cheval pour chasser de gros gibiers.

Fusil

Les armes à feu et surtout les fusils sont utilisés pour leur précision à la chasse depuis longtemps. Leur forme est particulièrement variable selon le gibier. Ils sont le plus souvent assez encombrants et ont une cadence de tir réduite et/ou un magasin de faible capacité.

Les armes civiles

Les armes possédées par des civils répondent à des usages différents au cours de l'histoire. Par le passé n'importe qui était plus ou moins armé car les outils servaient tout autant à travailler qu'à faire face aux brigands. La diminution de l'insécurité et le perfectionnement de la police, légitime détentrice du monopole de la puissance physique (cf. Max Weber), tend selon certains à rendre les armes de plus en plus inappropriées chez les civils. La nette séparation entre lieu de travail et vie privée mais aussi le développement technologique diminuent d'autant la disponibilité d'armes potentielles dans la vie quotidienne.

Conçues pour agresser son prochain, à se défendre de ces agressions ou à faire régner l'ordre public, les armes civiles répondent à des critères de discrétion, de dissuasion et de relative innocuité.

Les armes de cérémonie et d'apparat

Les armes anciennes

Le fléau agricole occidental était à l'occasion utilisé comme une arme

De nombreux outils ont été utilisés comme armes au cours de l'histoire humaine, certains le sont toujours. Certains de ces outils ont été modifiés pour un usage exclusivement militaire. La majorité des outils cités ci-dessous ont une version dite «d'armes» :

Le tonfa était un simple manche

Les armes non létales

Icône de détail Articles détaillés : Arme non létale et Maintien de l'ordre.

Les armes de contact

Un poing américain

Les armes à feu

Plus fréquemment utilisées par les forces de l'ordre ou peut-être pour la défense du domicile, les armes à feu sont inégalement répandues dans le monde. Certains pays en limitent énormément la détention. Le port de l'arme est fréquemment sévèrement limité. En France, au contraire de certaines idées reçues, seules les forces de l'ordre et quelques catégories de prestataires de sécurité (comme les convoyeurs) sont autorisés à porter une arme apparente. On trouve pour la majeure partie :

Les armes de contact
Un sabre "Briquet" d'infanterie française

Les principales armes pendant l'Antiquité et au Moyen âge, les armes de contact ont de multiples formes, conçue pour des troupes de nature variée : infanterie plus ou moins bien équipée, soldats d'élites, cavalerie, défense de place forte. L'épée ou le sabre sont des armes purement guerrières et qui donc ont été dans de nombreuses cultures le symbole des guerriers, ainsi la noblesse en Europe, les Samourais au Japon. La lance formait probablement l'arme la plus commune chez les simples soldats.

Icône de détail Article détaillé : armement médiéval.

L'introduction progressive des armes à feu rendant les protections inopérantes, les armes de contact se sont aussi allégées. L'arme de contact s'est finalement limitée à la baïonnette, une lame ou une pointe fixée au canon du fusil et permettant de la mêlée finale après les échanges de tirs. Avec le perfectionnement de la cadence de tir des armes à feu, la baïonnette a perdu de son intérêt quoique les fusils d'assaut modernes puissent toujours être équipés d'un couteau à leur canon.

Les armes de jet

Très tôt les armées ont cherché à frapper l'adversaire à distance en utilisant des armes de jet. Les projectiles sont propulsés à la main ou avec un lanceur. Les lances, les frondes, les arcs ont été utilisés dès l'antiquité. On doit aussi citer l'arbalète, lente et puissante utilisée pour les sièges en Europe, légère ainsi qu'à répétition chez les Chinois. Les seules armes assimilables à des armes de jet présentes dans les arsenaux actuels sont les grenades à main.

Les armes à feu individuelles

Pistolet, revolver, arquebuse, fusil, fusil à pompe, pistolet mitrailleur, carabine, fusil d'assaut, mitrailleuse, tromblon (arme) , sont les principales armes à feu utilisées par les armées.

  • Le revolver, première arme à feu à répétition a clairement signé la fin du règne des armes blanches. D'une conception simple, les munitions sont contenues dans un barillet. Une publicité en faisait l'apologie en ces termes : Dieu a fait des hommes forts et des hommes faibles, Samuel Colt les a rendus égaux.  ;
  • Le pistolet automatique remplace efficacement le revolver. Son dispositif d'alimentation par chargeur lui offre une cadence de tir nettement supérieure, une capacité accrue et un encombrement inférieur. C'est une arme plutôt orientée vers la défense individuelle, qui est le plus souvent réservé aux officiers qui ont peu à se servir de leur arme ;
  • Le pistolet mitrailleur, entre le pistolet automatique et le fusil mitrailleur est une arme individuelle, particulièrement efficace à particulièrement courte portée (5 m à 50 m) qui utilise des munitions d'armes de poing. Le dispositif d'alimentation en munition se fait par chargeur. La faible puissance des projectiles a originellement permis de développer des armes légères automatiques à des fins militaires. Avec la naissance des fusils d'assaut, le pistolet mitrailleur est tombé en désuétude dans les armées mais son usage s'est répandu dans la police, la lutte anti-terroriste et la protection rapprochée où leur puissance de feu et leur compacité sont spécifiquement efficaces. On considère généralement que les pistolets mitrailleurs opèrent une sorte de retour dans le domaine militaire avec l'émergence des Personal Defense Weapons (PDW) conçues pour permettre au personnel tel l'équipage de véhicules, les artilleurs et les officiers de se défendre efficacement contre des agresseurs équipés de protections individuelles (de plus en plus communes) sans pour tout autant s'encombrer d'un lourd fusil d'assaut
Lee-Enfield n° 4 Mk. 1, fusil britannique utilisé au cours de la Seconde Guerre mondiale
  • Le fusil est la principale arme à feu militaire, il s'est spécifiquement perfectionné dans le courant du XIXe siècle, en cadence, portée et puissance. Cela n'a pas empêché les généraux de l'époque d'organiser des massacres en faisant la guerre en ligne à la mode du siècle précédent, boudant les carabines à répétition d'une portée moindre mais présentant néenmoins une cadence sans équivalent, au titre qu'une arme de ce type rendrait le combat au corps-à-corps inutile et qu'en conséquences les armées deviendraient pleutres. Le fusil devenu fusil d'assaut, fonctionnant en mode semi-automatique ou automatique est de moins en moins l'arme principale d'un conflit militaire. Les armes lourdes, les moyens de communications avancés avec l'artillerie ou l'aviation rendent le fusil moindre. Il reste cependant une arme individuelle indispensable, ne serait-ce que pour assurer la prédominance des troupes dans l'environnement hostile et fréquemment de non-droit qu'est celui de la guerre
  • Les grenades à fusil sont des projectiles explosifs. Certaines sont tirées au moyen d'un fusil alors que les autres le sont par des armes spécifiques. Les grenades, le plus souvent employées contre l'infanterie ou contre les véhicules légers, peuvent être tirées à plusieurs centaines de mètres selon une trajectoire courbe. Les grenades à fusil ont tendance à céder le pas aux grenades de 40 mm, plus précises. Ce second type de grenade existe en deux modèles, les grenades à faible vélocité tirées depuis des armes individuelles et les grenades à haute vélocité tirées depuis des armes spécifiques. Ces lance-grenades lourds développées au cours de la guerre du Viêt-Nam sont capables d'un tir automatique et étaient montés originellement sur des hélicoptères puis ensuite sur des bateaux de patrouille et des véhicules terrestres
La mitrailleuse Maxim utilisée par la Marine britannique

Les armes lourdes

  • La mitrailleuse est apparue au XIXe siècle sous la forme de la fameuse Gatling pourvue de plusieurs canons rotatifs. Dans un premier temps reconnue comme une pièce d'artillerie, elle accompagne l'infanterie dans ses déplacements au cours de la Deuxième Guerre mondiale. La mitrailleuse permet un tir nourri à longue ainsi qu'à courte portée. Il existe deux types de mitrailleuses ayant cet usage : les mitrailleuses légères et fusil-mitrailleurs (calibre inférieur à 7, 62 mm) et les mitrailleuses lourdes (12, 7 mm pour l'OTAN). Cette dernière est le plus souvent pourvue de 2 canons interchangeables, l'un pour tirer pendant que l'autre refroidit. La mitrailleuse est aussi montée sur des véhicules; par convention est nommé mitrailleuse un calibre inférieur à 20 mm alors que les canons emploient un calibre supérieur ou identique à 20 mm
  • Le lance-flamme est une arme incendiaire apparue au cours de la Première Guerre mondiale. Portée par un soldat ou montée sur un véhicule, c'est une arme spécifiquement cruelle utilisée à courte portée contre des fortifications, des tunnels ou des zones herbeuses dans lesquelles des soldats ennemis sont susceptibles de se cacher. Le lance-flamme est désormais interdit par les conventions en vigueur, ce qui a probablement contribué à motiver l'armée française à mettre en œuvre des unités de débroussaillage performantes. Les armes incendiaires se présentent en tout état de cause de plus en plus comme des munitions spécifiques : grenades, roquettes, bombes, obus… qui permettent un tir à distance. (voir aussi Feu grégeois et Napalm)
  • Le mortier est une pièce d'artillerie dont le calibre fluctue entre 45 mm et 81 mm pour les armes portables et atteint 160 mm pour les armes plus lourdes. Il fonctionne selon le principe du tir indirect, les projectiles sont tirés vers le ciel et retombent verticalement sur leur cible ce qui sert à bombarder une cible par-dessus un obstacle
  • Le canon est l'arme lourde par excellence. Il fut longtemps chargé laborieusement par la gueule et tirait alors à assez courte distance des boulets inertes conçus pour ébranler les murs ou portes des forteresses ou les coques et les superstructures des navires. On chauffait quelquefois ces boulets dans un foyer pour les rendre incendiaires (tirer à boulets rouges) ou on les réunissait par paires au moyen d'une chaîne ou alors d'une barre (boulets ramés) pour démâter les navires ennemis ou faucher un pont de ses occupants. Ils ont particulièrement fortement évolué durant les deux derniers siècles, tirant désormais des obus de différentes natures : explosifs, perforants, incendiaires, chimiques, encore plus loin et encore plus vite. On les classe essentiellement par leur calibres :
    • En 20 mm / 30 mm, ils équipent depuis bien longtemps les avions où ils remplacent les mitrailleuses pour les attaques de troupes au sol ou la destruction d'objectifs faiblement blindés
    • 30 mm / 40 mm : canon antiaérien montés sur véhicule automobile ou tractés
    • Sur les chars de combats le calibre va de 50 mm à 125 mm (canon d'attaque) et l'âme est , depuis le début des années 1960, lisse sur la majorité des modèles
    • Les canons automoteurs ou tractés voient leur calibre évoluer de 75 mm à 203 mm (artillerie)
    • Sur les gros croiseurs de marine, des canons dont le calibre atteignit 500 mm ont été montés, ils sont désormais désuets car progressivement remplacés par des batteries de missiles
  • Les bombes
  • Les missiles, des projectiles autopropulsés et guidés ayant pour mission de transporter une charge militaire sur un objectif en vue de sa destruction
    • Les missiles balistiques ont été mis au point au cours de la Seconde Guerre mondiale et n'ont cessé d'être peaufinés. Ils peuvent même être tiré des sous-marins en plongée. D'autres types de missiles qui plus est courte portée, guidés par des dispositifs encore plus performants équipent désormais tout engin capable de les véhiculer
Le Tomahawk est un missile de croisière capable de suivre le terrain pour frapper un bâtiment à plus de 550 km
    • Les missiles de croisière (quelquefois toujours nommés bombes volantes) sont la dernière évolution de ces engins. Ce sont des sortes d'avions à réaction autonomes, leur ancêtre est le V1. Ils sont pilotés par un ordinateur, volent à particulièrement basse altitude en suivant le relief, peuvent être guidés par satellite, ont une portée de plusieurs centaines de kilomètres et sont en particulier d'une précision remarquable, de l'ordre de quelques mètres
  • Les roquettes antichar à charge creuse, propulsées par un petit moteur fusée, ont commencé à se répandre durant la Seconde Guerre mondiale, remplaçant de lourds fusils tirant des balles perforantes jusqu'alors utilisés. Le lance-roquettes est constitué d'un tube ouvert aux deux bouts, avec un dispositif de visée et de mise à feu

Armes de défense passive

  • La mine est un équipement camouflé dans l'environnement se déclenchant au passage d'une cible potentielle. Les mines sont conçues soit contre des véhicules (terrestres ou marins), soit contre les personnes. La seconde catégorie est la plus commune et cause de cruels dommages dans les populations civiles bien après la fin des hostilités.

mine sous-marine : une charge explosive destinée a exploser par contact avec la coque d'un navire, ou par proximité avec la masse métallique du navire (mines magnétiques)

mine anti-personnel : La mine antipersonnel contient une charge explosive destinée non pas à tuer mais à mutiler et blesser gravement, un soldat mort réclame en effet nettement moins de soins et d'attentions qu'un soldat paralysé. Dispersables par milliers depuis un avion, ces mines sont illimitément plus faciles à poser qu'à retirer. C'est pour cette raison que de nombreuses voix s'élèvent pour en interdire l'utilisation. On peut distinguer plusieurs types de mines anti-personnel : > les mines enterrées peuvent être explosives, bondissantes (une première charge projette la charge principale en hauteur avant son explosion, augmentant la surface "traitée" par la mine. Les "DREB" (défenses rapprochées de l'engin blindé) sont des mines de défense rapprochées, utilisées par les équipages de blindés pour se dés-encercler contre de l'infanterie > les mines à effet dirigés MAPED (mine anti-personnel a effet dirigé) dont la fameuse "claymore" utilisée au cours de la guerre de corée. Des billes de métal (ou plastique, rendant les éclats indétectable aux rayons X chez un sujet touché) sont collées sur un explosif, et dirigées vers la zone a neutraliser. la mine peut être positionnée au sol ou en hauteur. la rupture d'un fil de piégeage ou l'action par télécommande déclenche la mise a feu.

mines anti-chars : La mine anti-char a pour but de neutraliser un véhicule (blindé ou non) par action de souffle, ou perforation. les déclencheurs peuvent être a pression (comme les mines anti-personnel mais réglés pour des masses de déclenchement supérieures de manière à ce qu'un soldat ne la fasse pas réagir), à contact (tige de déclenchement sortant du sol), a rupture de fil (#REDIRECTION MIACAH http ://en. wikipedia. org/wiki/L14A1_mine : mise anti-char a action horizontale)

Les blindés

Le Sherman fut le principal char d'assaut américain de la Seconde Guerre mondiale, Bayeux

Utilisés pour la première fois par les Alliés au cours de la Première Guerre mondiale comme arme de soutien de l'infanterie, les blindés ont connu un développement énorme au cours de la Deuxième Guerre mondiale tant technologique que doctrinal. Outre le char d'assaut, de nombreux autres blindés de transport de troupe, d'artillerie mobile ou défense anti-aérienne ont été développés : Liste des véhicules blindés.

Après guerre, les blindés ont évolué, plus mobiles, plus solides, pourvus d'un armement plus puissant et de dispositifs de visée de plus en plus particulièrement élaborés. Une limite de poids reste néenmoins infranchissable, surtout pour permettre aux chars d'assaut de traverser les ponts sans qu'ils cèdent sous leur poids. Les armes conçues pour les contrer se sont aussi multipliées, missiles guidés portables ou embarqués sur des véhicules roulants, des avions ou des hélicoptères, bombes à sous-munitions spécifiques.

Les blindés restent malgré tout inévitables sur le champ de bataille pour la protection qu'ils offrent contre les armes légères associée à une importante puissance de feu et une bonne mobilité.

L'aviation

Introduite au cours de la Première Guerre mondiale et seulement pour la reconnaissance, les premiers combats se sont faits par l'échange de tir de pistolet et de fusil. Rapidement, des mitrailleuses ont été montées à bord, soit servies par un mitrailleur à l'arrière, soit montées dans l'axe de l'avion.

Au commencement de la Deuxième Guerre mondiale, l'aviation a vu ses rôles se multiplier : logistique, parachutage de matériel et de troupes, reconnaissance, appui aérien sur le champ de bataille, bombardement stratégique des infrastructures ennemies et chasse. Des progrès énormes on été accomplis en quelques années. L'aviation a permis de porter le conflit en dehors des champs de bataille directement derrière la ligne de front. Elle a aussi permis de s'attaquer aux populations civiles avec l'objectif de briser son moral. L'utilisation à deux reprises de l'arme atomique par les États-Unis à la fin de la guerre, a énormément renforcé le rôle stratégique de l'aviation.

La maîtrise de l'air est devenu une condition totalement indispensable à la victoire. L'aviation militaire s'est développée après guerre en suivant une débauche de technologie. Le moteur à réaction a offert une puissance énorme permettant aux appareils d'emporter plus d'armes et de pouvoir voler au-dessus de la vitesse du son. Des radars embarqués permettent de repérer les cibles en l'air ou au sol et d'assurer une navigation sûre au plus près du sol, de la parabole orientable dans le nez de l'appareil à l'antenne à balayage électronique. L'armement s'est vu renforcé par des missiles guidés par infrarouge ou par radar sans que le canon disparaisse pour tout autant, de nombreuses munitions d'attaque au sol ont aussi été développées, guidées et autonomes pour assurer un maximum de sécurité aux bombardiers. Dans le même mouvement les armes anti aériennes se sont enrichies, canon à pointages radar, importants missiles sol air de haute altitude et de longue portée ou missiles à courte portée rapides et manœuvrants montés sur des véhicules ou portables par l'infanterie.

Les appareils modernes sont spécifiquement instables pour leur offrir la meilleur maniabilité, seule l'aide de l'informatique permet de les piloter sans risque. L'hélicoptère prend aussi une place de plus en plus importante depuis les années 1960. Conçus pour déplacer des troupes ou les appuyer au sol et aussi à combattre les chars d'assaut, il permet une mobilité inconnue jusqu'alors.

Voir : Liste des avions militaires ou avion militaire

La marine

La marine est l'une des plus anciennes armes. Elle prend un essor tout spécifique au tournant du XVIe siècle avec le développement des explorations, de la colonisation et du commerce maritime à longue distance. La marine permettait d'acheminer des troupes pour le contrôle des colonies et de protéger les routes commerciales maritimes aboutissant et partant d'Europe. L'Angleterre, première puissance économique était aussi la première puissance maritime.

Les navires en bois, propulsés à la voile étaient équipés de lourds canons en fonte à chargement par la gueule qui allaient à la bataille en longues lignes qui s'échangeaient des bordées de boulets. Le combat pouvait le cas échéant continuer à l'arme blanche ainsi qu'à l'arme à feu de poing après un abordage.

Les choses évoluèrent au cours du XIXe siècle, les canons se firent plus précis et la propulsion à vapeur commença à faire son apparition. Les premiers cuirassés, navires en acier à propulsion mécanique conçus pour éperonner les navires conventionnels apparurent au cours de la guerre de Sécession.

Le Bayard en 1880

Au début du XXe siècle les cuirassés avaient toujours leur éperon et s'étaient aussi équipés de tourelles d'artillerie et d'un blindage de plus en plus résistant. Parallèlement les premiers torpilleurs firent leur apparition. Les premiers sous-marins furent aussi mis en service à cette époque, même s'ils étaient en particulier utilisés pour tendre des embuscades aux convois qu'ils attaquaient au canon après avoir fait surface.

Au commencement de la Deuxième Guerre mondiale, les navires de guerre étaient d'imposants bâtiments équipés des plus grosses pièces d'artillerie existantes (jusqu'à 600 mm) conçus pour combattre des bateaux équivalents ou à appuyer des troupes combattant près de la côte. L'Allemagne fit des ravages dans les convois de ravitaillement traversant l'Atlantique nord avec ses sous-marins pourvus d'un nombre d'équipements de détection croissants. Il fallut des navires légers et rapides équipés de sonar et de grenades sous-marines pour en venir à bout.

Ce sont les Japonais et leur utilisation de l'aviation embarquée qui sonna le glas des énormes cuirassés sur-armés. L'attaque surprise de Pearl Harbor et l'utilisation intensive de l'aviation contre les navires fut un succès doctrinal qui changea définitivement le visage de la marine de guerre.

Les navires à propulsion nucléaires font leur apparition au cours de la guerre froide. Si l'emploi de la propulsion nucléaire permet la construction de porte-avions colossaux, c'est en particulier son utilisation dans les sous-marins qui changea énormément la donne. Ceux-ci n'ont plus besoin de naviguer près ou en surface pour recharger leur batteries. On compte désormais les sous-marins d'attaque, conçus pour attaquer les autres sous-marins, les bâtiments de surface, et les sous-marins stratégiques lanceurs d'engins conçus pour porter en toute discrétion des missiles pourvus d'ogives nucléaires, dont la portée permet, presque, de les lancer de n'importe ou. L'enjeu de la marine n'est plus uniquement la sécurité des communications marines, mais également de faire face à une menace stratégique impliquant des armes de destruction massive.

Les bâtiments de surface ont aussi évolué, bardés d'équipements de détection et d'attaque conçus pour faire face à des menaces venant de l'air, de la mer et , du dessous de la mer. Ils doiventdans la mesure du possible détecter leurs cibles en restant eux-même le plus discret envisageables. Les aéronefs, hélicoptères et avions jouent à ce titre un rôle essentiel. Les distances d'engagement se sont aussi allongées. Les navires de surface tout comme les sous-marins ne tirent plus que des missiles (mer/mer, mer/air, mer/terre) et , missile de croisière et , ont perdu leurs lourdes batteries d'artillerie.

Les armes de destruction massive ou armes non conventionnelles

Il s'agit d'armes qu'on ne tire pas sur un objectif bien déterminé, mais qui agissent sur une zone «très étendue» (supérieure au kilomètre de rayon), avec des effets particulièrement importants sur les bâtiments, les matériels et les personnes. Le plus fréquemment des armes NBC, c'est-à-dire qui sont soit nucléaire, biologique ou chimique.

Voir l'article complet armes non conventionnelles

Union européenne

Un code de conduite de l'Union européenne en matière d'armement, juridiquement contraignant, a été adopté le 10 décembre 2008 par le Conseil des ministres européens des affaires européennes. Il remplace le code de conduite volontaire de 1998[1]. Huit critères doivent être respectés, dont le respect des droits de l'homme et du droit humanitaire mondial dans le pays de destination finale.

Belgique

Selon la loi belge, profondément modifiée en 2006 et 2007, les armes se classent selon les catégorisations suivantes [2] :

  • Armes en vente libre :
    • les armes blanches généralement
    • les armes non à feu et les armes factices ou rendues définitivement inaptes au tir mais aussi les armes à feu d'intérêt historique, folklorique ou décoratif
    • les armes à feu conçues à des fins spéciales telles que alarme, signalisation, sauvetage, abattage, ...
  • Armes prohibées
    • Diverses armes blanches telles que couteaux à cran d'arrêt ainsi qu'à lame jaillissante, couteaux papillon, couteaux à lancer, étoiles à lancer (dénommées aussi shuriken), des armes blanches qui ont l'apparence d'un autre objet (par exemple un couteau caché dans une ceinture ou un stylo, une canne à épée)
    • Armes diverses telles que coups-de-poing américains, massues et matraques, armes à électrochoc, aérosols d'«autodéfense»
    • Armes conçues exclusivement à usage militaire, auxquelles appartiennent aussi les armes à feu automatiques, cannes-fusils, armes à feu modifiées pour pouvoir les cacher, armes à feu cachées dans un autre objet ou armes à feu qui ne correspondent plus à leurs caractéristiques définies dans l'autorisation (par exemple un fusil à canon scié)

Sont aussi prohibés les silencieux (montés sur une arme à feu ou non), et autres pièces ou accessoires rendant à une arme à feu un caractère prohibé mais aussi certaines munitions.

  • Armes soumises à autorisation :
    • Toutes les autres armes à feu
    • Toute arme classée dans cette catégorie par la règlementation

L'autorisation de détention est valable cinq ans, mais la loi organise un dispositif d'autorisation automatique (avec enregistrement) pour les détenteurs de permis de chasse pour les armes à feu longues conçues pour la chasse, mais aussi pour les titulaires d'une licence de tireur sportif pouvant détenir des armes à feu conçues pour le tir sportif.

Pour le surplus, les conditions d'autorisation sont des conditions de moralité (pas de condamnation), démontrer au cours d'une épreuve sa connaissance de la règlementation et de l'arme et justifier d'un motif légitime pour l'acquisition de l'arme concernée. Ces motifs légitimes sont :

  • la chasse et des activités de gestion de la faune
  • le tir sportif et récréatif
  • l'exercice d'une profession présentant des risques spécifiques
  • la défense personnelle (si risque objectif et important)
  • la collection d'armes historiques
  • la participation à des activités historiques, folkloriques, culturelles ou scientifiques

La détention d'une arme sans munitions est soumise à la même autorisation, à des conditions un peu adaptées (pas d'épreuve de connaissance de l'arme).

En soumettant toute détention d'arme à autorisation, la loi a eu pour conséquence, dans une certaine désorganisation, de pousser des détenteurs jusque là réguliers d'armes en détention libre à faire abandon de ces armes aux mains de la police.

En effet, avant juin 2006, la loi belge connaissait les armes de chasse et de sport qui étaient en détention libre (quoique le commerce en était règlementé et que toute vente d'arme devait faire l'objet d'une déclaration administrative). Le texte de la loi actuelle provient d'un projet qui avait été présenté par le ministre de la justice Marc Verwilghen en 2002 et rejeté. Cependant, le texte en a été repris en 2006 et proposé au Parlement par la ministre de la justice de l'époque, Laurette Onkelinx, suite à un fait divers tragique au cours duquel un jeune homme avait tiré sur des passants avec une arme de de chasse acquise dans une armurerie quelques minutes jusque là [3], et le texte a été voté dans l'urgence.

La loi a été à la fois louée et vilipendée [4], et pourrait toujours être modifiée [5]. Certaines de ses dispositions ont été annulées en décembre 2007 par la Cour constitutionnelle, accordant partiellement la «clause du grand-père» à ceux qui détenaient une arme régulièrement : ceux-ci pourront demander une autorisation de détention d'arme sans munitions qui devra leur être accordée s'ils sont dans les conditions de base (moralité, ... ) [6].

Brésil

Second pays le plus touché parmi les homicides (36 000 en 2004, soit 100 décès par jour), le Brésil a lancé un référendum sur l'interdiction de vente des armes à feu. Le 23 octobre 2005, il a été rejeté par 64% des votants, la population craignant que l'État ne puisse mettre un terme à la circulation illégale des armes, tout en empêchant leur achat légal.

Finlande

L'âge minimal pour détenir légalement une arme à feu à titre sportif ou de chasse en Finlande est fixé à 15 ans[7], [8]. On estime que 56 % de la population finlandaise et 38 000 adolescents en détiennent une[7], [8].

France

L'achat, la détention, le transport et l'usage des armes, de leurs munitions et composants est soumis à une stricte réglementation en France où on distingue huit catégories :

  • 1re catégorie : armes de poing semi-automatique dont le calibre est supérieur à 7, 65 mm, l'ensemble des types de fusils semi-automatiques ou à répétition conçus pour un usage militaire. Les armes automatiques sont rangées dans cette catégorie mais elles ne sont pas disponibles à la vente pour les citoyens ordinaires
  • 2e catégorie : tanks, avions et autres équipements militaires lourds
  • 3e catégorie : équipement de protection contre les armes chimiques (dont les masques à gaz)
  • 4e catégorie : les armes de poing qui ne sont pas déjà dans la 1re catégorie (certains revolvers et certains pistolets), toute une gamme d'armes longues selon certains critères fixés par la loi (longueur, nombre de cartouches contenues, etc. ), depuis le décret de 1998, les armes de poing à un coup en . 22 Long Rifle sont incluses dans cette catégorie de même que les fusils à pompe et les carabines semi-automatiques en . 22 Long Rifle
  • 5e catégorie : armes longues qui ne relèvent pas de la quatrième catégorie, comme les fusils de chasse à canon lisse ou les fusils de chasse à canon rayé
  • 6e catégorie : couteaux, gaz lacrymogène, matraques et autres armes blanches, ainsi qu'armes par destination
  • 7e catégorie : armes à air comprimé dont la puissance est supérieure à 10 joules, l'ensemble des armes à percussion annulaire (. 22 LR) sauf celles qui figurent déjà dans la quatrième catégorie, armes d'alarme et de starter
  • 8e catégorie : antiquités, armes neutralisées et répliques à poudre noire

En particulier :

1re catégorie
La 1re catégorie sert à désigner les armes de guerre, c'est-à-dire :
  • les armes automatiques de tous calibres ;
  • les armes employant des munitions de première catégorie
  • partie de ces armes
  • et les engins particulièrement militaires
Leur détention est soumise à une autorisation préfectorale et doit figurer dans les registres des armes de 1re et 4e catégorie. Sans permis de port d'arme valide leur port est interdit par conséquent elles doivent obligatoirement être rendues inopérantes pour être transportées. Les armes tirant en rafales sont interdites à la détention.
4e catégorie
La 4e catégorie sert à désigner les armes dites de défense :
  • armes de poing, sauf celles classées en 1re, 7e ou 8e catégorie
  • armes convertibles en armes de poing, carabines à barillet
  • armes d'épaule :
    • fusils à canon lisse mesurant moins de 80 cm ou dont la longueur du canon est inférieure à 45 cm
    • lisse à répétition ou semi-automatique dont la longueur du canon est inférieure à 60 cm
  • fusils à pompe
    • armes semi-automatiques pouvant contenir plus de 3 cartouches, ou dont le chargeur est amovible, ou qui sont aisément transformables à cet effet
    • à répétition pouvant contenir plus de 10 cartouches
  • armes ayant l'apparence d'une arme automatique de guerre
  • armes dissimulées sous la forme d'un autre objet (cannes-fusils, etc. )
  • éléments de ces armes
  • armes à air ou à gaz classées par arrêté
  • armes tirant des projectiles non métalliques (sauf classement spécial par arrêté en 7e catégorie)  ;
  • munitions de ces armes (sauf si elles sont explicitement classées en 5e catégorie)
  • certaines lunettes de vision nocturne
  • chargeurs de ces armes

Leur détention est soumise à une autorisation préfectorale et doit figurer dans les registres des armes de 1re et 4e catégorie. Sans permis de port d'arme valide leur port est interdit par conséquent elles doivent obligatoirement être rendues inopérantes pour être transportées.

Pour avoir le droit de détenir une arme de 1re ou de 4e catégorie, il faut :

  • Être licencié à la Fédération française de tir depuis plus de six mois
  • Avoir effectué trois tirs contrôlés minimum espacés de deux mois minimum et inscrits dans le carnet de tir personnel
  • Recevoir un avis favorable de la ligue régionale de tir
  • Justifier de la possession d'un coffre fort
  • Subir une enquête de bonne moralité de la part de la Police ou de la Gendarmerie du lieu de domicile
  • Ne pas être connu des services sociaux (DDASS)

Suisse

En Suisse, Le Conseil des États a adopté en janvier 2006 à l'unanimité de ses 30 voix la révision de la loi sur les armes qui vise au marquage des armes à feu par leurs fabricants, de l'obligation d'un permis d'acquisition pour le commerce entre spécifiques ou en cas d'héritage mais aussi de l'interdiction de posséder des armes à feu en rafale ou des grenades. Par contre les sénateurs ont refusé de relever l'âge minimum pour posséder un permis d'acquisition de 18 à 21 ans et d'élargir la portée de l'obligation de marquage aux détenteurs d'armes. L'idée d'un registre national des armes à feu a été rejetée.

Notes

  1. Un code de bonne conduire pour les ventes d'armes, Le Monde, 12 décembre 2008.
  2. Voir Site du ministère de la Justice
  3. Voir Cet article
  4. Voir l'analyse du GRIP (Groupe de recherche et d'information sur la paix et la sécurité) et celle de l'UNACT (Union nationale de l'armurerie, de la chasse et du tir)
  5. Voir cet article
  6. Voir cet article et l'arrêt de la Cour constitutionnelle. La Cour sanctionne essentiellement la loi en ce qu'elle ne mentionne pas comme motif légitime de détention d'une arme la conservation de celle-ci dans un patrimoine quand on est dans le cas de figure d'une demande d'autorisation pour une arme sans munitions, et s'il s'agit d'une arme pour laquelle une autorisation de détention avait déjà été délivrée ou pour laquelle une autorisation de détention n'était pas requise
  7. ab «La Finlande doit revoir sa législation sur les armes à feu» dans Courrier mondial du 09-11-2007, [lire en ligne]
  8. ab Anne-Françoise Hivert, Le tueur des illusions finlandaises, dans Libération du 09-11-2007, [lire en ligne]

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